Un blog vidéo pour la défense des droits de l’homme
WITNESS et Global Voices Online ont décidé de s’associer pour créer un blog d’images vidéos destiné à la défense et à la promotion des droits humains à travers le monde.
IPS . 26 oktober 2006
Depuis de nombreuses années, les deux organisations dénoncent chacune sur le web les actes de violence arbitraires et les violations des droits fondamentaux.
WITNESS, cofondée en 1992 par le musicien britannique Peter Gabriel, encourage notamment les défenseurs des droits humains à utiliser la vidéo pour dénoncer les actes de violence gratuits. Ses images ont déjà été diffusées par les chaînes de télévision internationales, comme la BBC en Grande-Bretagne, CNN, ABC et CBS aux Etats-Unis.
De son côté, Global Voices Online donne la parole aux bloggeurs du monde entier par l’intermédiaire d’un projet médiatique citoyen soutenu par le Berkman Center for Internet & Society de l’Université de Harvard (Massachusetts, Etats-Unis).
Leur projet commun devrait être définitivement en ligne à l’été 2007, mais une version pilote existe déjà sur la toile. Elle contient notamment un film d’une dizaine de minutes tourné au Zimbabwe, le 13 septembre dernier, lors d’une manifestation du Congrès des syndicats du Zimbabwe (ZCTU), qui avait appelé la population et ses membres à descendre pacifiquement dans les rues d’Harare pour dénoncer l’aggravation des conditions sociales et économiques dans le pays. Les forces de l’ordre ont usé de violence à l’encontre des manifestants et procédé à plusieurs arrestations, notamment de membres du Congrès des syndicats.
WITNESS et Global Voices Online refusent toutefois de diffuser des films qui pourraient porter atteinte à la l’intégrité des mineurs d’âge ou à la vie des défenseurs des droits de l’homme, expliquent-elles dans cette version pilote.
Ce fût notamment le cas avec un vidéo montrant un enfant soldat, non disponible sur le site, car les deux partenaires ont estimé que l’adolescent et l’endroit où il vivait étaient trop facilement reconnaissable.
Dans le cas d’atteinte aux droits fondamentaux des enfants, des mesures de précaution seront prises pour dissimuler la voix et le visage lors de leurs témoignages, préviennent les deux associations.
Outre le postage de vidéos, le site proposera également une plate-forme d’échange pour la communauté des usagers.
En 2005, WITNESS a publié un guide intitulé « Video for change » ou comment utiliser la vidéo comme plaidoyer en faveur de la promotion et de la défense des droits humains.
www.witness.org
www.globalvoicesonline.org
(FIN/IPS/BV-NL/CW/2006)
WITNESS, cofondée en 1992 par le musicien britannique Peter Gabriel, encourage notamment les défenseurs des droits humains à utiliser la vidéo pour dénoncer les actes de violence gratuits. Ses images ont déjà été diffusées par les chaînes de télévision internationales, comme la BBC en Grande-Bretagne, CNN, ABC et CBS aux Etats-Unis.
De son côté, Global Voices Online donne la parole aux bloggeurs du monde entier par l’intermédiaire d’un projet médiatique citoyen soutenu par le Berkman Center for Internet & Society de l’Université de Harvard (Massachusetts, Etats-Unis).
Leur projet commun devrait être définitivement en ligne à l’été 2007, mais une version pilote existe déjà sur la toile. Elle contient notamment un film d’une dizaine de minutes tourné au Zimbabwe, le 13 septembre dernier, lors d’une manifestation du Congrès des syndicats du Zimbabwe (ZCTU), qui avait appelé la population et ses membres à descendre pacifiquement dans les rues d’Harare pour dénoncer l’aggravation des conditions sociales et économiques dans le pays. Les forces de l’ordre ont usé de violence à l’encontre des manifestants et procédé à plusieurs arrestations, notamment de membres du Congrès des syndicats.
WITNESS et Global Voices Online refusent toutefois de diffuser des films qui pourraient porter atteinte à la l’intégrité des mineurs d’âge ou à la vie des défenseurs des droits de l’homme, expliquent-elles dans cette version pilote.
Ce fût notamment le cas avec un vidéo montrant un enfant soldat, non disponible sur le site, car les deux partenaires ont estimé que l’adolescent et l’endroit où il vivait étaient trop facilement reconnaissable.
Dans le cas d’atteinte aux droits fondamentaux des enfants, des mesures de précaution seront prises pour dissimuler la voix et le visage lors de leurs témoignages, préviennent les deux associations.
Outre le postage de vidéos, le site proposera également une plate-forme d’échange pour la communauté des usagers.
En 2005, WITNESS a publié un guide intitulé « Video for change » ou comment utiliser la vidéo comme plaidoyer en faveur de la promotion et de la défense des droits humains.
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(FIN/IPS/BV-NL/CW/2006)
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