Les élections libanaises, vues par la mission d'observation de l'UE

Près d’un mois après le début de la mission d’observation électorale de l’Union européenne, le chef de la mission, José Ignacio Salafranca Sanchez-Neyra, fait le constat de la situation politique libanaise, deux semaines avant le scrutin.
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“Les choses se passent apparemment bien, jusqu’à présent”. Invité par le gouvernement libanais à suivre le processus électoral au moyen d’une mission indépendante et impartiale, monsieur Salafranca est plutôt satisfait du support gouvernemental : « Nous n’avons pas eu d’obstacles par rapport à notre travail et le ministre de l’Intérieur a beaucoup facilité notre tâche. La situation n’est pas facile, car le Liban est un pays compliqué, avec un système électoral complexe, mais cela n’est pas un obstacle, plutôt une difficulté ».
Monsieur Salafranca en est à sa deuxième mission d’observation au Liban. La mission a débuté le 26 avril dernier avec neuf experts électoraux. 100 observateurs seront en place à l’approche des élections. Salafranca affirme qu’il y a eu plusieurs changements positifs apportés à la loi électorale, qui était floue et non fixe : « Les élections se feront en une seule journée, au lieu d’être étalées sur plusieurs semaines. De plus, il y a une surveillance accrue du financement électoral, des limites de budget et une interdiction du secret bancaire. Les médias sont également surveillés. On a obligé l’utilisation d’isoloirs, facilité le vote en demandant uniquement une carte d’identité et il n’y a plus de distribution de votes dans les bureaux de scrutin ».
Mais monsieur Salafranca déplore également certaines lacunes qui n’ont pas été modifiées : « La diaspora, les militaires et les jeunes âgés de moins de 21 ans ne peuvent toujours pas voter. De plus seuls les naturalisés depuis plus de 10 ans pourront participer au scrutin. On déplore également les délais dans la campagne, qui permettent aux partis de soumettre leurs candidats à la toute fin de la campagne, ce qui fait en sorte qu’ils n’ont pas à se soumettre à la loi électorale ». Le système confessionnel actuel est également remis en question : « Il faut trouver un système qui donne plus de représentativité, tout en gardant la question de confession religieuse ».
Monsieur Salafranca affirme que le travail de la mission n’est pas d’imposer des changements, mais de faire des recommandations, à la suite des élections. « Il faut absolument uniformiser les bulletins de vote, améliorer les observateurs et améliorer le processus électoral. Dans certains cas, les candidats se font élire par défaut. Mais une fois le processus électoral terminé, nous ferons nos recommandations et le gouvernement pourra procéder à des modifications afin d’améliorer la loi ».

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