Renforcer les droits des femmes et réduire la faim dans le monde

1 personne sur 9 souffre de la faim. Trois quarts d’entre elles vivent dans des communautés d’agriculteurs dans l’hémisphère sud. Les gens grâce à qui nous avons de la nourriture dans notre assiette vont eux-mêmes souvent se coucher le ventre vide. Dans un monde où l’on produit suffisamment de nourriture pour tout le monde, ou pire encore, où un tiers des aliments produits sont jetés, qualifier cette situation d’aberrante est un euphémisme.

© Fairtrade International

 

Si les femmes avaient le même accès aux ressources que les hommes, le nombre de personnes à souffrir de malnutrition, qu’on estime à environ 800 millions, pourrait être réduit à 650 millions. C’est 150 millions d’affamés en moins. On pourrait croire qu’on joue avec les chiffres, mais c’est publié noir sur blanc sur le site du Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies.

Il y a donc de l’espoir et il y a des moyens de lutter contre l’extrême pauvreté et la faim. Un de ces moyens, c’est égalité entre hommes et femmes.

L’égalité entre hommes et femmes n’est pas seulement un principe fondamental, c’est aussi une condition sine qua non. « Sans l’égalité de genre, la réalisation du développement durable et inclusif d’ici 2030 est impossible », déclare Maggi Poppe, vice-présidente du CCGD et collaboratrice politique au sein du Conseil flamand des femmes lors d’une entrevue avec le magazine MO*.

« Nous voulons faire valoirs tous nos droits. »

« Nous avons assisté à la plus grande marche de l’histoire de l’Amérique, initiée par et pour les femmes. Partout dans le monde, des femmes sont descendues dans les rues avec comme message que les droits des femmes sont des droits de l’homme. Que nous ne voulons pas faire valoir certains de nos droits, mais bien tous nos droits. Pas seulement pour nous-mêmes, mais aussi aux côtés, avec et pour les gens qui sont encore plus opprimés que nous », écrit Assia Missaoui dans De Wereld Morgen.

En Arabie saoudite (le pays par excellence qu’on cite comme exemple pour ce qui est de l’oppression des femmes), on a organisé cette année la première Journée des femmes et des célébrités hollywoodiennes ont dénoncé les inégalités salariales entre les hommes et les femmes. C’est encourageant. Des quatre coins du monde, nous entendons la voix des femmes résonner avec force.

C’est pour nous comme une tape dans le dos : on s’en sort bien, mais on n’y est pas encore.

L’awareness ou la conscientisation est une chose, que ce soit en faisant du bruit en groupe, ou en lisant, discutant, écrivant ou partageant en tant qu’individu sur le sujet. Aujourd’hui, en cette Journée internationale de la femme, nous le faisons ‘en masse’ sur le thème #BeBoldForChange (Osez le changement).

© Fairtrade International

 

Mais comment faire en sorte qu’au niveau structurel, les choses changent ? Comment pousser cela plus loin, de sorte que ceux qui ne sont pas entendus aient aussi une voix ? Comment autonomiser les femmes qui produisent 60 à 80 % de ce que nous mangeons, mais n’ont elles-mêmes pas assez pour nourrir leur propre famille, parce qu’elles sèment, cultivent et récoltent, mais ne vendent pas et n’ont donc pas accès aux ressources financières ?

Un producteur sur quatre est une femme, qui profite directement du système Fairtrade

Laissez-moi y répondre en donnant la principale raison pour laquelle – jeune femme – j’ai choisi de travailler chez Fairtrade Belgium : l’ “empowerment”. C’est-à-dire l’autonomisation des gens – des femmes, mais aussi des hommes – en leur donnant un accès égal aux ressources, de sorte qu’ils deviennent autosuffisants. Non pas en leur envoyant de l’argent, ni en allant leur dire avec condescendance comment, à l’autre bout du monde, ils pourraient davantage nous ressembler. Non, Fairtrade autonomise les communautés d’agriculteurs en instaurant certaines conditions de base (au niveau social, économique et écologique), de sorte qu’elles aient le même accès aux ressources et puissent prendre leur avenir en main.

L’égalité entre hommes et femmes est explicitement mentionnée dans les Standards Fairtrade et à l’heure actuelle, 1 producteur sur 4 est une femme, qui profite directement du système Fairtrade. Parallèlement à cela, Fairtrade Africa a élaboré un programme axé sur l’égalité hommes-femmes, dans lequel la femme en tant que producteur occupe une place centrale, une réalité à laquelle on veut davantage sensibiliser grâce à des ateliers organisés au sein des coopératives. En Côte-d’Ivoire par exemple, les femmes d’une plantation de cacao ont elles-mêmes réalisé un film afin de dénoncer les inégalités et de montrer à d’autres femmes producteurs comment elles s’y sont attaquées, avec succès.

Le label Fairtrade nous offre à nous, le consommateur critique et citoyen éclairé, une solution simple : en optant pour des produits Fairtrade au magasin, on opte aussi pour l’égalité entre hommes et femmes et l’égalité des chances pour tous. Ou comme Pieter Embrechts le dit si bien : « Rendez plusieurs femmes heureuses avec une seule rose ».

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